Pourquoi la greffe ?

La greffe d’organes est proposée à des malades pour lesquels toutes les thérapies essayées, ont finalement échoué. C’est donc l’ultime solution et si celle-ci n’est pas mise en œuvre, le décès du malade, à plus ou moins long terme, est inévitable. Ce n’est pas une opération de confort ou d’amélioration : c’est bel et bien une opération de survie et elle s’adresse à des malades pour lesquels le diagnostic vital est engagé.

Certains rétorqueront que la greffe rénale n’est pas le caractère aussi vital qu’une greffe cardiaque ou hépatique car l’insuffisant rénal peut continuer à vivre grâce à la dialyse pratiquée lors de plusieurs séances hebdomadaires en milieu médical spécialisé ou à domicile.

 C’est vrai mais il faut tenir compte du fait qu’un malade dialysé a au quotidien, une vie perturbée, contraignante, fatigante et usante. Ce moyen de survie peut ne pas être sans effets secondaires très préjudiciables à plus ou moins long terme. D’autre part les vies familiale, sociale et professionnelle sont terriblement touchées et ce n’est pas la moindre des conséquences. C’est pourquoi la greffe rénale a un caractère aussi vital que pour toutes les autres.

Les circonstances susceptibles d’évoquer la greffe sont très variées, innombrables et sans points communs impératifs sauf que c’est le dernier recours. Ainsi la greffe peut être indispensable à la suite d’une hépatite fulminante, c’est à dire fulgurante, devant être réalisée quasiment sans délai, ou au contraire la dernière thérapie qui suit celles qui ont duré de nombreuses années.

La greffe nécessite de disposer d’organes vitaux qui vont remplacer ceux défaillants. Ceux-ci ne pouvant provenir que de donneurs sur lesquels ils auront été prélevés à la suite de leur décès, il a fallu alors définir ce qu’était le don.